Qu’on se le dise, je suis carrément snobinarde vis à vis des séries humoristiques qui ne sont pas Friends ou Kaamelott et je ne cocufie les docteurs d’Urgences –quinze années de passion- qu’avec Docteur Quinn, mon premier médecin traitant. Comique et scalpels mis à part, je sais me montrer volage (j’ai plaqué 24 pour Homeland) et suis en recherche de toute série qui saura me visser à l’écran. J’ai un gros faible pour les enquêtes et les personnages féminins chiadés.
Girls, Sherlock, Twin Peaks, Engrenages, Top of the Lake, Dates, Six Feet Under… sont mes plus belles découvertes de ces dernières années. J’avoue également avoir adoré Games of Thrones au tournant de la saison 4, après avoir longtemps traité cette série « d’élément audiovisuel le plus surestimé de la décennie ». Cela dit, j’apprécierais que les fans la bouclent un peu sur les réseaux sociaux et laissent les braves gens visionner chaque nouvel épisode dans une virginité relative.
Journaliste-pigiste, je travaille à la maison et passe beaucoup de temps à céder ou résister à la tentation des séries. Je privilégie les miniséries (The Fall, Mildred Pierce, The Artist Escape, Broadchurch <3) ou les séries encore débutantes par crainte des années que me prendrait le rattrapage de certaines séries mastodontes. Mais l’univers me l’ordonne : je dois faire une exception et m’enquiller les cinq saisons de The Wire.
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