Titre : Capital
Créateur : Peter Bowker
Casting : Toby Jones, Gemma Jones, Adeel Akhtar, Rachael Stirling, Robert Emms
Format : 58 minutes (Mini-série de 3 épisodes)
État : série terminée
Nombre de Saisons : 1
Nationalité : UK
Chaîne de diffusion : BBC One
Dates : 2015

Au sud de Londres, la banlieue bien tranquille de Pepy’s Road est bouleversée par un événement sans précédent. Tous ses résidents ont reçu une carte postale portant l’inscription « We want what you have ». Shocking. D’autant plus que l’événement se reproduit de jour en jour. La petite communauté ne peut plus feindre l’indifférence, plus rien ne sera plus vraiment comme avant.

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Révélations – Rire – Larmes

L’avis de Serge : 

«Il y a encore vingt ans, deux sujets étaient strictement tabous dans la société anglaise, la religion et le prix des maisons. Aujourd’hui c’est l’inverse, on ne parle plus que de ça». Ce petit mot de Derek Wax, le producteur de Capital, résume bien tout l’enjeu de la série : comment vivre ensemble lorsque l’on est de confessions différentes, d’âges opposés et surtout que l’on n’a pas tout à fait la même somme sur son compte en banque ? Reflet d’une société anglaise multiculturelle où les inégalités ne cessent de se creuser, cette série chorale dresse le portrait d’un quartier où les destins se croisent, s’influencent parfois mais semblent bien incapables de se rassembler. Ironique et moqueuse, Capital s’attaque sans détours à une société anglaise trop confite dans son quant à soi. La chronique sociale est bien là, la promesse est amplement remplie. Ce que l’on attendait moins par contre c’est la tendresse qui émane de cette série. Loin d’être un simple brûlot dénonçant les inégalités, Capital est aussi une série humaine, montrant avec délicatesse des personnages souffrant de leurs incompréhensions, de leurs non-dits et de la violence d’une société justement dépourvue de toute sensibilité. Bref, on rit, on pleure, on s’insurge mais en tout cas on ne peut rester indifférent. Mission accomplie pour une très jolie mini-série.

Coin des reco :

Une Place à prendre

One Night