Titre : Les Allumés (Spaced)
Créateurs : Simon Pegg, Jessica Stevenson
Casting : Simon Pegg, Jessica Stevenson, Julia Deakin, Mark Heap, Nick Frost, Katy Carmichael
Format : 25 minutes
État : Série terminée
Nombre de Saisons : 2
Nationalité : UK
Chaîne de diffusion : Channel 4
Dates : 1999 – 2001

Tim et Daisy sont deux jeunes un peu paumés. Lorsqu’ils se rencontrent par hasard dans un café, ils sont tous deux dans une mauvaise passe : Tim vient de se faire quitter par celle qu’il croyait être l’amour de sa vie, et comme si cela ne suffisait pas, professionnellement, il n’avance à rien. Dessinateur de BD, il n’ose pas montrer ses dessins de peur d’être ridiculisé. Daisy quant à elle entretient une relation longue distance sans avenir et tente de gagner sa vie en écrivant sans y parvenir.  La galère, ça rapproche et pour Tim et Daisy c’est l’occasion de mettre leurs forces en commun… Or ils sont tous deux à la recherche d’un logement. Ils décident de se faire passer pour un couple afin de trouver plus facilement un appartement. C’est le début d’une longue aventure et d’une suite de quiproquos qui va les amener à rencontrer des personnages hauts en couleur et, peu à peu, à se rapprocher.

Envie de ?

Rire – Etrange

L’avis de Serge :

Les Allumés est une série pionnière en son genre. Elle est l’une des premières à posséder des personnages geeks sans en faire des caricatures idiotes. Plus encore, elle est l’une des premières à avoir tiré partie de la culture geek comme un potentiel de références et d’inspirations non seulement pour l’histoire mais également pour constituer son esthétique. Les Allumés a permis à un jeune réalisateur de se révéler : Edgar Wright, futur réalisateur de Shaun of the Dead, Hot Fuzz ou Le Dernier Pub avant la fin du monde avec toujours le tandem Pegg-Frost. Il est rare que l’on cite un réalisateur pour une série mais l’implication de Wright a ici donné une patte particulière. Au fond, Spaced est une histoire de coloc’ comme Friends ou The Big Bang Theory, mais avec un petit plus : sa folie ! Cette sitcom ne se prend jamais au sérieux. Sa galerie de personnages le montre bien, de l’artiste contemporain passionné par la thématique de l’agression jusqu’à l’ami gentiment attardé se prenant pour un militaire, on sait que l’on peut s’attendre à tout. La série ne tombe pas pour autant dans le défilé du grand n’importe quoi. Malgré ces personnages un peu décalés, les rapports humains restent au centre des intrigues. Amitié et amour restent universels même pour des personnages totalement à l’ouest.

Coin des reco  :

The Big Bang Theory

The IT Crowd