Titre : The Frankenstein’s Chronicles
Créateurs : Benjamin Ross, Barry Langford
Casting : Sean Bean, Elliot Cowan, Richie Campbell, Anna Maxwell Martin
Format : 52 minutes
État : en production
Nombre de Saisons : 1
Nationalité : Royaume-Uni
Chaîne de diffusion : ITV
Dates : 2015

Londres, 1827. Inspecteur à la police fluviale, John Marlott est chargé d’enquêter sur le cadavre d’une enfant, retrouvée aux bords de la Tamise. Le policier découvre avec horreur qu’il ne s’agit pas d’un mais de plusieurs meurtres puisque le cadavre est en fait composé d’un assemblage de plusieurs corps. A la poursuite du tueur, son enquête va le mener  jusque dans les bas-fonds de Londres, mais aussi dans les hautes sphères médicales et politiques…

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Histoire – Etrange – Suspense

L’avis d’Agathe :

Frankenstein’s Chronicles nous fait découvrir un Londres crasseux du 19^ème siècle, marqué par de multiples querelles idéologiques et religieuses. La médecine est en pleine révolution, la dissection et le galvanisme sur des cadavres font polémique au sein des croyants… Personne ne semble tomber d’accord sur les limites des pratiques médicales, ni sur celle d’ailleurs du marché noir créé par les pilleurs de tombes pour approvisionner ces expériences. Nous plongeons donc dans un monde en pleine mutation (silencieuse), basée sur de nombreux non-dits. Une lutte morale et éthique s’enclenche en chacun des personnages, qui doivent trouver leur place dans cette opposition.

Au vu du titre, nous pouvons déjà deviner que le fantastique aura une part importante dans l’histoire, mais la véritable force de Frankenstein’s Chronicles est aussi paradoxalement son fort réalisme. Optant pour une approche de l’horreur qui repose sur les psychologies et les actions de chacun, le cadre spatio-temporel est fort. Le décor est travaillé, les costumes d’époque époustouflants, les éléments de l’enquête prennent leur temps pour surgir, si bien que l’on entre réellement dans cet univers. C’est ce dernier qui est son plus grand point fort : univers sombre, atmosphère macabre, glauque, parfois angoissante, il offre aux spectateurs une peinture sociale intéressante ancrée dans une époque et chez des personnages à la moralité plus que douteuse.

Coin des reco :

Sleepy Hollow

Penny Dreadful