Titre : Deux flics à Miami (Miami Vice)
Créateur : Anthony Yerkovich
Casting : Don Johnson, Philip Michael Thomas
Format : 52 minutes
État : Série terminée
Nombre de Saisons : 5
Nationalité : USA
Chaîne de diffusion : NBC
Dates : 1984 – 1989
James « Sonny » Crockett et Ricardo « Rico » Tubbs sont équipiers au sein du département du crime organisé de la police de Miami. Leur spécialité : l’infiltration dans les réseaux mafieux. Les nuits de Miami sont leur univers. Prenant l’identité de criminels, ils luttent contre les réseaux de la drogue et de la prostitution. Entre glamour et noirceur, deux flics s’élèvent contre le crime il ne s’agit pas de super-héros mais de justiciers ordinaires.
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Suspense – Bien ficelé
L’avis de Serge :
Un tandem de policiers différents mais complémentaires, ce n’est pas sans rappeler Starsky et Hutch. Et les points communs ne s’arrêtent pas là. Les deux séries incarnent un certain esprit des années 70 et 80. Miami Vice reflète un glamour bling-bling très représentatif des années 80. C’est à la fois l’atout et le défaut de la série car en affichant cette image, la série est devenue extrêmement kitsch. Pourtant, elle possède de nombreuses qualités à commencer par son portrait de la ville de Miami. La ville est quasiment un personnage à part entière. Les images de la ville la nuit, et de nombreux moments contemplatifs proches du clip ont contribué à créer l’imagerie populaire de Miami.
Deux flics à Miami a été réalisée à la même période que Scarface et ça se voit. Il existe de nombreux points communs avec l’univers de Tony Montana. La série en poursuit certains thèmes comme le culte de l’argent et de l’apparence ou le trafic de drogues et ses luttes de pouvoir. Cette série est un peu un contrepoint au mythique film de Brian de Palma, de l’autre côté de la loi.
Deux flics à Miami est aussi une série musicale. La bande-son occupe une grande importance dans les épisodes. In The Air Tonight de Phil Collins ou la musique de Jan Hammer sont indissociables de l’univers du programme. Une série aussi représentative des années 80 ne pouvait définitivement pas passer à côté du son de son époque.