Séries sea sex and sun : Flipper le dauphin

Profitez de l’été avec des séries sea, sex and sun sur Séries Chéries !

Quand on est un dauphin et qu’on veut connaître la gloire, on n’a que peu d’opportunités. On peut faire de la pub pour du chocolat blanc… Ou devenir un héros du nom de Flipper. C’est ce qu’ont choisi de nombreuses femelles dauphins dans les années 1960 puis dans les années 1990 : favorisées parce qu’elles étaient moins agressives que les mâles et n’étaient ainsi pas couvertes de cicatrices (en fait, le fight club est un concept dauphin), Susie, Patty, Kathie et d’autres encore ont eu la joie de devenir des stars.

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La grosse marrade

Le Pygmalion derrière leurs carrières, c’est l’Étrange Créature du Lac Noir. Ceci n’est pas une blague : c’est Ricou Browning, qui joue l’amphibien dans le film culte et qui appartient au panthéon des monstres Universal aux côtés de Frankenstein ou Dracula, qui a eu l’idée d’un dauphin plein de ressources et d’entrain, ami d’un petit garçon et de sa famille, une sorte de Lassie avec moins de poils. Le mammifère marin inspire trois films en 1963, 1964 et 1996, et trois séries : une première de 1964 à 1967, puis Les nouvelles aventures de Flipper de 1995 à 2000 et enfin Flipper et Lopaka, une série animée, entre 1999 et 2005.

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They see me floatin’, they hatin’

Bons sentiments et aventures sous-marines en Floride : le jeune public est conquis. La deuxième série, qui change de casting à plusieurs reprises (les êtres humains sont de toutes les manières infiniment moins intéressants et ont moins de conversation que Flipper), a au moins le mérite de révéler Jessica Alba en jeune fille qui murmure à l’oreille des dauphins.

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Bisou-dauphin

Mais, dans la vie, tout n’est pas que charmantes ébrouades humides et tenues de plongée. L’un des entraîneurs animaliers de la première série, Richard O’Barry, milite aujourd’hui avec ferveur contre les parcs aquatiques et l’exploitation des animaux marins, après avoir vu les conditions de captivité de ses collègues cétacés. Pire : Suzy, la première Flipper, est morte dans ses bras – un suicide, selon lui.

Pour achever de vous pourrir la journée et la vie, je dirai seulement que le fameux cri de Flipper, que je retranscrirai sous la forme approximative de « eEekeeekeEEEekeeEk » et que l’on a tous imité avec plus ou moins de succès un jour de désœuvrement, est en réalité celui d’un oiseau australien : le kookaburra. Démarrez la vidéo ci-dessous, fermez les yeux… Flipper, c’est toi ?! EH NON, c’est un oiseau moche.

Bonnes vacances quand même !

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