Parce que vous n’aimez pas traîner dans les bois sombres, et cela grâce à nos précieux conseils, parce qu’à la vue d’une hache vous tombez dans les pommes ou tout simplement parce que votre compte Betasérie est surchargé, vous êtes sans doute passés à côté d’un personnage plutôt atypique dans l’univers des séries d’épouvante. Plutôt bien conservé pour son âge, Ichabod Crane mérite de faire un petit détour par Sleepy Hollow.

Sa Bio

Ichabod Crane est né au 18ème siècle en Angleterre et était professeur d’Histoire à Oxford avant d’intégrer l’armée anglaise et de participer à un événement qui le marquera à jamais :  la Guerre d’Indépendance des Etats-Unis (1775-1783).  Il se réveille d’entre les morts deux cent cinquante ans plus tard dans la forêt d’une ville nommée Sleepy Hollow. Il fait rapidement la connaissance du lieutenant Abbie Mills qui sera un soutien sans faille, aussi bien au cours de leurs enquêtes paranormales que dans la vie de tous les jours. Car dieu sait que le monde a bien changé pour ce cher Ichabod.

Ses traits de caractère

Cultivé – Courageux – Sarcastique 

Ses répliques cultes

De par son statut de professeur et grâce à sa première vie passée, Ichabod en connait un rayon question Histoire et gratifie régulièrement sa coéquipière d’anecdotes croustillantes  :

The pilgrims didn’t have any sugar to make a sauce, much less a pie. And, venison not turkey was served. It would have been a miracle for a single half-starved pheasant to trot past during this harsh winter.

(Saison 1 Episode 15 : The Lesser Key of Solomon)

Forcé de s’adapter dans un monde éloigné du sien, il essaye de s’accommoder, avec plus ou moins de succès, à la culture populaire:

Ichabod: Superman is… Peter Parker? No, no, no, no, that’s the arachnid fellow.
Abbie: Do you want a hint?
Ichabod: No.
Abbie: Clark Kent.
Ichabod: Clark Kent! I was going to say that.

(Saison 2 Episode 6 : And the Abyss Gazes Back)

Pourquoi on l’aime

Ichabod Crane (Tom Mison) est l’atout indéniable de Sleepy Hollow. Il apporte le charme et l’humour nécessaires pour nous aider à supporter les têtes tranchées et les monstres qui sentent le moisi. Ce personnage a tout perdu et il a bien du mal à se reconnaître dans les mœurs de sa patrie d’adoption. Malgré tout, il garde toujours espoir et un sens de la répartie unique, ce qui ne fait que renforcer son capital sympathie. Fin observateur de la société humaine et étranger à cette Amérique pour laquelle il a perdu la vie, il reste souvent perplexe face à certaines habitudes culturelles, à certaines lois, ou encore face au langage moderne. Ses critiques acerbes fusent mais on ne peut pas lui en vouloir. Au travers de ses remarques ironiques, c’est la série elle-même qui se moque des Etats-Unis. Pour ne rien gâcher, sa droiture, sa bravoure, sa bonté et ses bonnes manières envers la gent féminine, en font le parfait gentleman. Un homme à connaître on vous dit.