4 filles à New-York qui sont amies et qui parlent d’amour, toujours habillées à la dernière mode. La première aime écrire en s’inspirant de ses expériences. La deuxième est naïve et attend le prince charmant. La troisième est libérée et n’a pas peur du sexe. La quatrième a besoin de s’épanouir dans sa carrière et des fois, elle s’ennuie avec son mec. Alors de quelle série on parle ? Sex and the City ? Girls ? Vous voyez bien que l’arbitre n’a pas choisi des séries juste pour faire des combats de meufs dans la boue, elles se ressemblent vraiment.
ROUND 1 : la plus sexe
Dans Sex and the City, tout est dans le titre. A l’instar de cette catégorie racoleuse, la série n’hésite pas à faire du sexe son argument de vente. Carrie et ses copines ne parlent que de ça, et il y a même Samantha l’obsédée de la bande qui ne fait pas qu’en parler. On pourrait se dire que c’est difficile d’aller plus loin sans repousser les limites du tout public. Mais c’était sans compter le développement politique d’HBO (on en a déjà parlé et Arthur aussi) vers toujours plus de sexe. Girls, non contente d’en parler, en montre. Beaucoup. Du sexe cru, parfois même un peu glauque. Mais de façon bien plus réaliste que ses aînées.
Vainqueur : Girls évidemment. Ne serait-ce que parce que Lena Dunham frôle parfois le naturisme.
Girls 1 – Sex and the City 0
ROUND 2 : La plus mode
Quand on parle de filles, il arrive souvent qu’on parle look et fringues. Dans ce domaine, on le sait tous, Carrie Bradshaw est LE maître inconstesté. D’ailleurs Marion² en parle bien mieux dans son top 5. Mais ce qu’elle ne dit pas, c’est que Girls aussi est branchée. Hannah principalement suit les codes vestimentaires très établis de ce groupe social qu’on appelle hispters. C’est censé être le must du must. C’est dans le ton d’aujourd’hui. Sauf qu’à choisir entre le luxe et le look clochard-chic, le choix est vite fait.
Vainqueur : Difficile de gagner un combat de fringues quand on succombe à la mode du mini-short. Hannah a encore pas mal à apprendre de Carrie Bradshaw.
Girls 1 – Sex and the City 1
ROUND 3 : La plus féministe
Sex and the City a été la première à parler de thématiques féminines aussi frontalement. Elle dépeignait la vie d’héroïnes libres, indépendantes, qui vivaient leur vie sans tabous. Pour autant, on peut lui reprocher de tomber dans certains clichés : les femmes cherchent l’amour, elles adorent les chaussures et les ragots et qu’est-ce qu’elles parlent ! Girls exploite ce que sa prédécesseur avait esquissé : parler de la volonté de quelques unes de s’affirmer dans le monde d’aujourd’hui, en évitant certains écueils. Exit les thématiques girly. Ici les personnages masculins et féminins ont exactement le même traitement. Ils expriment leurs angoisses, ils fuient la solitude, ils parlent beaucoup d’eux-mêmes. En plus Lena Dunham en exposant son corps tente de montrer une autre image de la féminité que celle de grandes blondes sur stiletto. Et ça fait du bien.
Vainqueur : Lena Dunham qui avec ses positions féministes avait déjà un train d’avance.
Girls 2 – Sex and the City 1
ROUND 4 : La plus générationnelle
Il n’existe aucune fille entre 25 et 40 ans aujourd’hui a n’avoir jamais vu au moins un épisode de Sex and the City. Même le personnage de Shoshanna dans le pilote de Girls nous le confirme en expliquant que ne pas connaître la série, c’est comme de ne pas être sur Facebook. Dur. La série est générationnelle au sens où tout le monde s’est un jour identifié à l’un des personnages. Elle parle aussi d’une époque : Manhattan à l’aube des années 2000, la liberté, tout ce qu’on peut y entreprendre lorsque l’on est une femme moderne. Pour le moment Girls ne bénéficie pas de ce statut d’oeuvre culte. Elle se positionne plutôt comme une voix de sa génération. Que vivent les jeunes de la middle-class aujourd’hui à l’ère de la crise économique ? Que faire quand il est plus difficile de se faire une place dans le monde ? Montrer les errances de cette jeunesse en quête de repères, voilà son objectif.
Vainqueur : Les deux séries portent deux générations de femmes qui connaissent des sociétés différentes. On peut dire que l’on a une belle égalité dans le domaine.
Girls 3 – Sex and the City 2
VAINQUEUR FINAL
Difficile de choisir entre Girls la réaliste et Sex and the City la fleur bleue. Les deux séries parlent des femmes de manière novatrice par rapport à leur époque. Les deux séries ont leurs atouts. La finesse dans l’écriture des personnages pour Girls, l’humour pour Sex and the City. Les deux séries ont leurs défauts. Principalement les clichés et la difficulté de se reconnaître dans ces héroïnes très aisées dans Sex and the City, alors que c’est l’égocentrisme de la série qui peut rebuter dans Girls. Néanmoins si on recherche plus d’ambition artistique, on préférera Girls, notre grand champion Séries Chéries du mois.
Girls Girls Girls ! Bon avec une absence totale d’objectivité, je suis tombée une seule fois sur un épisode de Sex and the City et je n’ai jamais pu le terminer. Mais je n’ai pas 25 ans, je suis pardonnée ? Sinon c’est un scandale que tu mettes Lena à poil et pas Patrick Wilson. Et je prends le féminisme d’Hannah et les tenues de Jessa. Je hais toutes les tenues entre aperçues dans Sex and the City (^^). Point troll terminé.
T’as au moins mater 10 min d’épisodes. T’es dans les stats. Patrick Wilson est moche et je suis machiste. Ah ouais ? Mais les combi d’Hanna ou les hauts en résille ça te parle ?
Ses combi oui, les hauts en résille sans soutif beaucoup moins. Mais j’ai dit le look de Jessa. Pffff de toute façon tous les mecs que je trouve beaux tu les trouves moches. Un scandale.
En même temps t’aime les mecs flippants !