Comme vous le savez déjà, chaque mois les articles Top 5 de Séries Chéries vous rendent la vie plus facile. On vous aide à choisir quelle tenue vous allez mettre avant d’aller conquérir le monde, à surmonter vos problèmes de couple, voire même à survivre dans un environnement post-apocalyptique. Aujourd’hui, on vous fait économiser beaucoup d’argent. En effet, aller voir un psy ce n’est pas donné et pourtant, ça nous ferait sans doute le plus grand bien à tous.
Par exemple, vous ne vous êtes jamais demandé pourquoi certains soirs vous préférez rester au chaud devant Downton Abbey plutôt que d’aller boire un verre avec vos amis ? A quand remonte votre dernier weekend sans séries TV ? Vos parents vous ont-ils formellement interdit de regarder Hélène et les garçons quand vous étiez enfant ? Avez-vous tendance à combler vos carences affectives par une séance de binge watching* de séries ados ? Besoin de consulter ? Séries Chéries à votre service ! Voici notre Top 5 des psys dans les séries. Ils ne sont pas tous des plus compétents, certes, mais vous permettront de soigner votre addiction au petit écran sans quitter votre canapé.
1 – Dr. Jennifer Melfi (Lorraine Bracco) – Les Sopranos
Sa spécialité : traitement des troubles de l’anxiété généralisée provoqués par le mouvement migratoire des canards dans le New Jersey.
Elle fait une entrée remarquée dans la série culte de HBO dès le premier épisode, avec sa voix suave, et son croisé-décroisé de jambes qui ne laisse pas Tony Soprano indifférent. Peu convaincu au début (sa vision de la masculinité est restée bloquée au stade de l’homme renfermé, à la Gary Cooper), notre mafioso dur à cuire se prend rapidement au jeu de l’introspection. Un choix de carrière basé sur des règlements de comptes quotidiens, des trahisons à répétition, et des maîtresses chères à entretenir, ça laisse des traces, forcément.
Effets secondaires indésirables : Tomber amoureux de sa psy, mettre sa vie en danger, la pousser à boire.
2 – Dr. Paul Weston (Gabriel Byrne) – In Treatment
Sa spécialité : l’empathie.
La série adaptée d’un format original israélien nous entraîne sur le divan d’un psy pendant les 25 minutes que dure chaque épisode. Un regard bleu ciel, des paupières qui tombent, un sourire doux : pas étonnant que la patiente incarnée par Melissa George ne fasse un transfert (pour utiliser le terme scientifique) et développe une attirance déplacée envers son docteur. On ne résiste pas non plus au charme fou de ce psy totalement dévoué à ses patients (qui composent un casting quatre étoiles), même s’il est lui-même plein de failles.
Effets secondaires indésirables : on réalise que la psychanalyse est loin d’être une science exacte… Comme le dit notre héros torturé : « si les patients voyaient ce qui se passe dans ma tête, ils fuiraient » !
3 – Dr. Fiona Wallice (Lisa Kudrow) : Web Therapy
Sa spécialité : la thérapie 2.0
Doit-on vraiment prendre au sérieux cette psy qui opère via webcam afin de rendre la thérapie accessible au plus grand nombre, et ainsi augmenter son chiffre d’affaires ? Et puis, qui serait assez fou pour faire totalement confiance à quelqu’un qui ressemble comme deux gouttes d’eau à Phoebe Buffay ? La série use et abuse des effets comiques liés aux mises en situations voyeuristes, mais on ne boude pas son plaisir devant l’humour décalé et le festival de guest stars (dont certains anciens de Friends).
Effets secondaires indésirables : fous-rires à prévoir.
4 – Brenda (Rachel Griffiths) – Six Feet Under
Sa spécialité : la patiente que tous les psys rêveraient d’avoir.
Elle n’est pas psy à proprement parler, même si elle a été élevée par des parents spécialisés dans ce domaine, et qu’elle tentera à son tour d’aider à soigner le mal-être des autres. Mais ce n’est pas une grande réussite car, comme le dit Brenda elle-même, elle est fucked-up. Dans Six Feet Under, elle nous fascine : elle tombe amoureuse d’un croque-mort qui a peur de l’engagement, développe une relation à la limite de l’inceste avec son frère, cache ses problèmes derrière des sarcasmes permanents. Bref, elle est la patiente que tous les psys rêveraient d’avoir, et pour le spectateurs, un parfait contre-exemple.
Effets secondaires indésirables : besoin de compenser en regardant une série où les gens sont tous invraisemblablement heureux, par exemple Glee.
5 – Et sinon pendant ce temps là en France…
Ouf, Jean-Michel Cohen officie toujours sur le câble, le satellite, la TNT…
Lectures complémentaires :
Un psy dans la télé
Le psy dans les séries
TV’s Most Memorable Shrinks
Six to watch: TV therapists
11 Crucial Lessons From Shrinks On TV
Seitz: How the Best Shows Are Turning Viewers Into Shrinks
J’adore Web Therapy mais en effet, Fiona Wallice n’est pas la psy la plus efficace !
Il est temps d’avouer que je craque complètement sur Gabriel Byrne… Best psy ever et dans mon top 10 des acteurs vieux et sexy. Voilà. Maintenant il va falloir consulter !
Il manque LE psy des séries. Il s’appelle Robert et il est BEAU BEAU BEAU.